Texte 2

vidéo Sep 24, 2025

Le Monde était donc prêt en ce début de vingt-et-unième siècle pour accueillir le génie visionnaire du physicien russe Vadim Zeland, le concepteur de Transurfing, dont le succès mondial n’étonne guère les initiés. Contrairement à d’autres approches qui n’ont repris le terme quantique qu’à titre de vernis, l’originalité de Transurfing est que c’est une démarche intrinsèquement et profondément quantique. Si vous n’êtes pas un connaisseur averti des lois de la physique quantique, ce qui suit vous éclairera, je l’espère.

Un des grands paradoxes de la physique quantique est ce qu’on appelle la « dualité onde-corpuscule ». Derrière ce concept quelque peu ésotérique se cache un abîme d’inconnaissable, d’inconcevable et de mystère. En effet, les physiciens du début du vingtième siècle ont découvert que, dans le domaine de l’infiniment petit, à l’échelle atomique, les objets qu’on appelle les électrons, les protons, les neutrons (entre autres) peuvent se manifester sous les instruments de l’observateur-expérimentateur soit comme des particules bien matérielles (avec toutes les caractéristiques typiques du monde solide), soit comme des ondes immatérielles (avec aussi toutes les caractéristiques typiques du monde vibratoire). Déjà, cette découverte rend impossible la réponse à la question : quelle est la nature intrinsèque du Réel ? Corpusculaire ou ondulatoire ? Mais ce qui est encore plus choquant, c’est que ces objets quantiques se manifestent sous un jour ou sous un autre en fonction de l’attente de l’observateur-expérimentateur ! Autrement dit, si l’observateur s’attend à voir l’électron se comporter comme une particule, ce dernier se comportera comme une particule. Si l’observateur s’attend à voir le même électron, dans les mêmes conditions initiales, se comporter comme une onde, ce dernier se comportera comme une onde !

Ainsi donc, pour les physiciens quantiques, le Réel se manifeste à nos yeux en conformité avec la conception que nous nous faisons de lui a priori. En d’autres termes, les objets quantiques « choisissent » leur forme de manifestation en harmonie avec la conscience de l’observateur. Il n’y a donc pas de réalité absolue séparée de l’observateur. Le monde ET l’observateur forment un tout indissociable. Finalement, l’observateur ne percevra du monde que le reflet de ce qu’il porte dans sa propre conscience ! Mieux, l’observateur, par sa conscience et par son acte d’observation, modifie la manifestation du monde dans lequel il vit !

En lisant les écrits de Vadim Zeland, j’ai immédiatement saisi le potentiel extraordinaire que Transurfing nous offrait en traduisant les implications de la dualité onde-corpuscule à notre vie quotidienne. Ce qu’il nous apprend, c’est à devenir les observateurs de notre réalité, pas seulement pour en être conscients, mais pour être capables de changer la manifestation de notre réalité. Observer, selon Transurfing, nous place bien au-delà d’une attitude passive ; ça nous transforme en véritables créateurs de notre réalité. Dans ce sens, il existe autant de réalités qu’il n’existe d’observateurs sur cette planète, car c’est l’acte d’observer qui crée la manifestation de notre réalité.

L’observation du Réel est donc un acte de manifestation à part entière. Malgré les apparences, nous sommes aux antipodes des modes développées autour de la pensée positive, de la visualisation créatrice ou de la loi d’attraction ! Pour comprendre la spécificité de la démarche de Vadim Zeland, il faut se reporter à un autre paradoxe de la physique quantique, nommé par les scientifiques « l’effondrement de la fonction d’onde ».

Les physiciens quantiques ont essayé de comprendre la fameuse dualité onde-corpuscule, surtout pour situer la place et l’influence de la conscience de l’observateur-expérimentateur par rapport au système qu’il observe. Ils en sont arrivés à la conclusion que tant qu’un objet quantique ne fait pas l’objet d’une mesure (une mesure, dans le langage scientifique, est synonyme d’une observation), cet objet existe dans tous ses états simultanément ! Autrement dit, tant qu’il n’y a pas de mesure, la notion d’électron ponctuel, situé à un endroit précis de l’espace et porteur d’une énergie et d’une vitesse déterminées, n’existe tout simplement pas. Pas d’observateur, pas d’objet… Mais alors, me direz-vous, qu’est-ce qui est là ? Réponse des physiciens : un champ de probabilité de présence, un nuage de possibilités de manifestations, une matrice d’états potentiels. Aussi curieux que ça puisse paraître, tant qu’un observateur n’observe pas, l’objet quantique est véritablement démultiplié et se trouve dans tous les endroits et dans tous les états permis par les équations de la physique quantique, SIMULTANÉMENT. Comme si, au lieu d’avoir un unique objet quantique, on en avait des centaines ou des milliers, positionnés en plein d’endroits différents et porteurs d’une multitude d’états énergétiques différents.

Mais au moment précis où l’observateur-expérimentateur fait son observation, les milliers d’objets quantiques disparaissent tous sauf un, qui lui se manifeste à un endroit précis et dans un état spécifique. En mesurant, nous « détruisons » tous les potentiels sauf un, pour « créer » un objet qui a toutes les apparences de la réalité ! On comprend mieux pourquoi les physiciens appellent ce processus « l’effondrement de la fonction d’onde ».

Pour illustrer très maladroitement cette notion, prenons l’exemple d’un dé à jouer. Le dé à jouer représente symboliquement un système quantique que je m’apprête à observer, à mesurer. Dans ce cas-ci, lancer mon dé et prendre connaissance du résultat équivaut à une mesure du système. Mais tant que je ne l’ai pas lancé, je ne peux connaître l’état du système, c’est-à-dire le résultat de ma mesure. Néanmoins, je peux calculer théoriquement la matrice des états potentiels. Vu les caractéristiques du dé, je sais que cette matrice contient six états potentiels. Je peux aussi calculer le champ de probabilité de présence de chacun de ces états : chaque état peut se manifester à moi, au moment de la mesure, avec une probabilité d’un sixième, soit 16,66 %. Avant d’effectuer une mesure, mon système se compose donc de six dés différents, chacun montrant une face différente (1 – 2 – 3 – 4 – 5 – 6). Ce qui est déroutant, c’est que dans l’univers quantique, c’est vraiment comme cela que ça se passe : il y a vraiment six dés déposés sur la table avec une valeur différente pour chacun. Ce n’est que lorsque je décide de lancer le dé et d’observer le résultat que je détruis cinq des six dés pour permettre la manifestation concrète du dé unique avec une face bien définie…

Ce que la physique quantique appelle le champ de probabilité de présence ou le nuage de possibilités de manifestations, Transurfing l’appelle « l’espace des variantes ». Ce que je trouve très puissant et très stimulant dans ce concept, c’est que Vadim Zeland nous assure que TOUTES les variantes existent déjà réellement. Nous n’avons pas à visualiser quoi que ce soit, nous n’avons pas à nous contraindre à essayer de devenir créateur de notre vie. Tout est déjà là. C’est ça l’originalité et le génie de cette approche. Pour qu’une de ces variantes se manifeste dans notre vie, il nous suffira de poser l’acte d’observation pour « créer » notre réalité. On comprend mieux pourquoi Vadim Zeland compare l’espace des variantes à un supermarché dans lequel toutes les réalités sont disponibles en rayons. Devenir observateur-expérimentateur revient, en fin de compte, à choisir dans quel rayon nous voulons prendre un produit et à choisir le produit unique qui aura notre préférence dans ce rayon.

 

 

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